Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Qui Sommes Nous ?

  • : Diane et Xavier à Madagascar
  • : Nous étions à Tuléar, dans le sud ouest de Madagascar, entre septembre 2007 et août 2009, pour travailler avec l'équipe de l'ONG Bel Avenir, en tant que Volontaire de Solidarité Internationale.
  • Contact

Notre adresse

Pour nous écrire et nous envoyer du saucisson ainsi que du fromage !!

ONG Bel Avenir
C/O Cinéma Tropic
Boulevard Gallieni
Tulear 601
MADAGASCAR

Archives

1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 17:29

Ben oui, ces dernières semaines ont été chargées et pas que par du travail (pour une fois !!). Nous avons donc eu le grand plaisir d’accueillir à Tuléar début octobre Lucile et Ronan, des amis des Sables d’Olonne. Avec eux, nous sommes partis 10 jours en vacances sur les pistes sablonneuses (et surtout pleines de trous) du grand sud de Madagascar. Au programme aller à Fort Dauphin par la piste côtière puis rentrer à Tuléar par la piste de l’intérieur (la route nationale 13 puis 10). Nous avons d’abord rallié Anakao par la mer et cela restera un souvenir plutôt tumultueux puisque le moteur (et le seul) de la pirogue est tombé en panne pendant 2 heures alors que nous étions au large, résultat : grosse peur, trempé et une journée un peu difficile à faire passer même à renfort de THB. Mais la bonne nouvelle, c’est que nous avons vue une baleine et son petit, quel beau spectacle.

 

Le 4X4 nous emmène le deuxième jour pour Itampolo où nous avons savouré sa grande plage de sable blanc, ses vagues, ses langoustes et son calme. Sur ce trajet, nous avons compté pas moins de 271 tortues radiées (endémiques au sud malgache sur la route et ses abords), pas mal le score !! Puis, nouvelle halte à Lavanono où hélas le mauvais temps (pluie et vent violent) est là. Nous ne restons qu’une nuit en espérant retrouver le soleil à Faux Cap, presque à l’extrême sud de Madagascar, presque car comme son nom l’indique ce n’est pas le vrai cap du sud de Madagascar (ce sont les portugais qui se sont trompés au départ !!).

A Faux-Cap, on se serait cru à la Pointe-du-Raz à la Toussaint … pour vous dire la météo !! Bref, après une soirée ventée et une nuit à l’abri dans une tente dans un bungalow (afin d’éviter que le sable passant par le toit nous étouffe la nuit) nous repartons sans traîner sur Fort-Dauphin. En cours de route le soleil est de retour et les montagnes de l’arrière pays de Fort-Dauphin nous accueillent en début d’après-midi. C’est avec une certaine joie que nous nous posons dans des chambres d’hôtels agréables afin de reposer nos dos et nos fesses mis à rude épreuve dans le 4X4.

Le prix de la vie à Fort-Dauphin s’est envolé avec l’arrivée de centaines d’expatriés canadiens, sud-africains et philippins il y a un an avec l’implantation d’une immense mine d’Ilménite (30% du stock mondial est là !!), la construction d’un nouveau port, de routes et d’infrastructures pour accueillir tout ce monde là. On a pu percevoir les impacts de l’implantation d’une multinationale dans un pays du Sud, cela laisse songeur !!

 

Après une journée, sans 4X4, à visiter la ville, à se baigner et pour certains surfer dans l’océan Indien grand ouvert face à Fort-Dauphin, nous sommes partis en expédition au nord de Fort-Dauphin afin d’approcher une magnifique baie. La route, encore bien défoncée et parfois boueuse, nous a permis de relier la baie de Lokaro et de nous balader le long de la côte mêlant sable blanc et roches. Pas mal de photos encore ce coup là !!

 

Et puis, c’est l’heure du retour : 650 Kms de pistes pour rentrer à Tuléar. Et quelles pistes !! Mais il ne faut pas se plaindre car la saison des pluies n’est pas encore réellement commencée et la piste est encore sèche car sinon … c’est l’enfer. Nous effectuerons ce trajet sur 2 jours avec une halte salvatrice à Ampahany.

Hormis le chauffeur vraiment pas aimable et qui nous aura arnaqué de 60 litres de gasoil (au prix où il est en ce moment, on s’en serait bien passé !!), mais c’est Mada et c’est bien souvent comme ça, hélas, le coup de la pirogue pour Anakao (vraiment flippant !!), des bungalows allant du rustique au sommaire (comme c’est marqué dans les guides !!), ben on est content de ce séjour.

 

Mais nos vacances ne sont pas finies. A peine avons-nous dit au revoir à Lucile et Ronan un mardi matin que Rodrigue (Rodo pour les intimes) et Clod arrivent le midi même à Tuléar.

Avec eux nous partons le vendredi matin de nouveau pour Anakao. Mais là, on assure, on a pris un vrai bateau avec 2 moteurs, on est équipé de gilets de sauvetage (bien accrochés !!) et cette fois-ci tout c’est bien passé, 1h de traversée et hop nous voici dans notre bungalow surplombant le lagon.

Le matin même nous trouvons une pirogue qui nous emmène sur l’île de Satrana, juste sur la barrière de corail qui ferme le lagon. Après une plongée PMT (Palmes – Masque – Tuba) un repas et une bonne sieste à l’ombre d’un tamarinier nous font le plus grand bien.

Le lendemain, Clod et Rodo parte faire une plongée avec bouteille pendant que nous nous flânons, ça fait du bien de temps en temps de ne rien faire !!

Retour le dimanche dans la matinée, bien bronzé, bien reposé et pleins de petits poissons dans les yeux.

 

Et voilà, tout à une fin, le lundi Clod et Rodo repartent pour Antananarivo et nous, nous reprenons le chemin du travail. Xavier passera plusieurs jours par semaine à Mangily pour reprendre les choses en main et Diane passera de nombreuses heures à l’école d’Ankalika pour bien mettre sur les rails l’école en ce début d’année scolaire.

 

Ce mois d’octobre restera un mois avec de très bons souvenirs liés à la venue de nos amis et donc de retrouvailles qui nous ont fait le plus grand bien moralement.

 

Retrouvez des photos de ces aventures dans le répertoire nommé « Vacances dans le grand sud malgache ».

Partager cet article
Repost0

commentaires

O
Salut les cousins, <br /> <br /> J'espère que la grosse frayeur en mer ne se renouvellera pas ! <br /> <br /> je vous envie d'avoir pu admirer les fonds sous-marins en PMT, c'est vraiment la class. <br /> <br /> Bon courage pour la reprise, Olivier.
Répondre