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Qui Sommes Nous ?

  • : Diane et Xavier à Madagascar
  • : Nous étions à Tuléar, dans le sud ouest de Madagascar, entre septembre 2007 et août 2009, pour travailler avec l'équipe de l'ONG Bel Avenir, en tant que Volontaire de Solidarité Internationale.
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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 13:54
Les parents de Diane sont repartis pour la France il y a maintenant plus d’une semaine et ce n’est que maintenant que nous vous donnons des nouvelles. Et oui, la reprise du travail a été assez dense pour nous 2 et nous n’avons eu que peu de temps la semaine dernière pour écrire cet article. Avant de nous envoler pour Morondava, nous avons passé 3 jours à Mangily où Bruno et Brigitte ont pu découvrir le centre éducatif et environnemental où travaille Xavier, ainsi que profiter des plaisirs d’ici : plage, plongée (masque et tuba), soleil, farniente, langoustes grillées sur la plage, THB, et surtout retrouvailles sympathiques… Bien reposé, nous avons donc atterri à Morondava le lundi après midi 14 avril après 45 minutes de vol (alors qu’il aurait fallut 36 ou 48h en taxi brousse !!). Morondava est une ville du « Far West » en bord de mer sur le canal du Mozambique, où les rues sont faites de sable, les maisons de bord de mer disparaissent les unes après les autres sous l’assaut des vagues, où vivent environs 30 000 personnes (on est loin des 150 000 de Tuléar). Morondava se trouve dans la région « ethnique » Sakalava, une des 18 ethnies officielles qui composent le peuple malgache. Après un rapide coup d’œil à la ville, nous voilà parti à 6h du matin le mardi, dans un 4X4 pour rejoindre le village de Bekopaka à 195 kms au nord est. Facile, nous sommes confortablement installés, on se dit que ça va vite le faire… Illusions ! Pour cela, il nous faudra 10h de route sur une piste de plus en plus abîmée, de plus en plus cabossée, de plus en plus boueuse, en traversant 2 rivières sur des bacs (le dernier bac n’ayant plus d’essence, nous attendrons 1h en assistant à un magnifique couché de soleil avant qu’un ½ litre d’essence soit trouvé dans le village de la rive opposée). Ce parcours bien fatiguant nous a permis de découvrir un paysage et une flore que nous ne connaissions pas encore. Mais pourquoi avoir rejoint ce village perdu aux fins fond de la brousse ? C’est que c’est le seul accès possible pour faire des randonnées dans le majestueux site des Tsingy de Bemaraha au sein du parc naturel national du même nom. Les Tsingy, sont une formation géologique unique au monde, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce plateau de calcaire, anciennement sous la mer (nous verrons de nombreux fossiles de coquillages) a été soulevé lors de mouvements tectoniques et a été ensuite érodé par les évènements climatiques. En ressort aujourd’hui des cathédrales de pierres coupantes pratiquement impénétrables (voir les photos !!) Le mercredi et le jeudi matin seront donc consacrés à de la randonnée dans le massif des grands tsingy puis des petits tsingy avec aussi une visite de grottes le long du cours d’eau de la Manambolo rouge de sédiments résultat des dernières pluies sur le centre du pays. Les après-midi, une sieste bien méritée nous attendais avec vue sur les gorges de la Manambolo qui s’embrasaient le soir au couché du soleil, splendide ! Le retour sur Morondava fut tout aussi secouant au rythme des ornières, ruisseaux à traverser, bacs à prendre, piste à trouver mais fut récompensé par un moment magique : le couché de soleil sur l’allée des Baobabs. Formidable ! C’est donc à la nuit tombée que nous avons regagné Morondava, les yeux encore pleins de magnifiques images et nos appareils photos débordant de clichés tous plus jolis que les autres (n’est ce pas Bruno ?). Nous passerons le WE à Morondava, entre repos, découverte de la ville de son petit port et de ses boutres. Spéciale dédicace à un ancien petit groupe d’étudiants qui avaient déjà découvert cette ville en 2001, ils se reconnaîtront en lisant ces lignes. La gare de taxi brousse est toujours la même !! C’est donc reposé que nous reprenons l’avion pour Tuléar le lundi 21 avril où le travail attend Xavier, Diane prenant quelques jours de congés en plus pour faire visiter Tuléar et ses environs à ses parents. Ils ont pris le temps de découvrir où l’on habite, notre « petit chez nous », les personnes que l’on fréquente, l’ONG, l’école, ballade en vélo, en pousse-pousse… Le samedi suivant c’est avec un peu d’émotion mais surtout un peu de stress que nous quittons Bruno et Brigitte à l’aéroport de Tuléar, stress car leur avion à 4h30 de retard et qu’ils ne sont pas sûr d’avoir leur correspondance à Antananarivo. Mais finalement, tout c’est bien fini et leur vol retour c’est passé sans aucun problème. Ce fut donc de très bonnes vacances de découvertes d’un nouveau coin de Mada, d’imprégnation du « mora-mora », de retrouvailles familiales, d’échanges, de questionnement pour mieux se comprendre, pour mieux imaginer concrètement ce que l’on vit. Merci. Nous voilà donc de nouveau dans notre quotidien, mais ce n’est pas les idées de découvertes du pays qui nous manquent. Pour le moment c’est Tuléar et son rythme qui nous attend. Ps : vous retrouverez, normalement, les photos de nos vacances dans une nouvelle rubrique : « Aventures en pays Sakalava »
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11 avril 2008 5 11 /04 /avril /2008 08:28

Cela faisait maintenant une semaine que nous attendions ce jour avec une assez grande impatience, et ça y est, c’est fait, les parents de Diane sont arrivés à Tuléar. Quelle joie de les accueillir ici, chez nous, sous la chaleur des tropiques et dans ces lieux où nous vivons depuis maintenant 7 mois.

Dans leurs bagages que de choses pour nous, alors un grand merci à la famille et aux amis, qui se reconnaîtront, pour ces courriers, ces photos, cette nourriture du terroir français, ces CD, etc qui vont égayer notre quotidien. Un grand merci !!

 

Nous allons donc passer un long WE à Mangily avec Bruno et Brigitte afin de profiter du lagon et de ses merveilles et aussi leur faire visiter le lieu de travail de Xavier. Et lundi prochain, nous nous envolons pour Morondava où nous allons passer une semaine dans cette région du grand ouest. Là-bas, un beau programme nous attend, mais on vous racontera tout dans notre prochain article.

 

Alors d’ici là on va profiter de leur présence tout en pensant aussi bien à vous.

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25 mars 2008 2 25 /03 /mars /2008 16:13

Quelle effervescence dans les rues de Tuléar pour ces jours pascals ! Et puis à certains moments de la journée, plus personnes dans les rues, on entend juste les chants à l’unisson de personnes priant dans les églises portes ouvertes. Ici les festivités commencent dès le jeudi Saint. Diane a assisté à cette célébration (Xavier est à Mangily avec la classe verte) : 3 heures de messe en malgache. L’église est très grande, de construction contemporaine liant le bois et la pierre, elle est très belle, la simplicité de cet endroit la rend d’autant plus chaleureuse. Seule vazaha avec seulement 2 prêtres italiens, une sœur Française parmi beaucoup de familles malgaches. J’étais invité par une amie directrice d’une école de Tuléar, donc bien accompagnée, j’ai pu profiter de sa traduction pour un peu suivre le fil de la messe (un peu de lacunes sur le jeudi Saint…). Beaucoup de ferveur religieuse, beaucoup de joie à exprimer son amour pour Dieu, ouhaou, ça en donne des frissons d’écouter  les malgaches chanter à plusieurs voix. Pour les malgaches, ces fêtes sont aussi importantes que celles de Noël. Ils sont tous très bien habillés, j’avais un peu honte en débardeur et jupette d’été. Je n’ai pas connu le temps où dans nos églises il y avait une multitude d’enfants de cœur pour servir l’office, alors voir plus de 15 jeunes en aubes pour allumer les cierges, porter le livre, mettre de l’encens toutes les 2 minutes sur les prêtres puis sur les premiers rangs (où j’étais placée), et bien ça change. Et puis un peu étonnée de devoir faire du « genou, debout » à certains moments de la messe. Mon amie m’avait prévenue ; « suis moi et fais comme moi ». Je n’ai pas voulu m’agenouiller au début, croyant que j’avais le choix, mais quand je me suis retournée et que j’ai vu toute l’assemblée à terre, non je n’ai pas voulu me démarquer, j’étais là pour voir une messe malgache, et donc la vivre comme eux, avec eux. Ce fut un moment fort en prière, intense en émotions. Je ne comprenais pas grand-chose, mais j’étais emportée par cette assemblée. Un long moment, un bon moment.

 

Dimanche de pâques, les cloches sonnent, où sont les œufs ?? Faute de trouver du chocolat (de toute façon il aurait fondu !), nous répondons à l’appel de la messe pour nous retrouver à la paroisse d’expression française (pas trop de français, nous étions là aussi que 8 vazaha parmi des familles malgaches). Ce jour aussi les personnes sont très bien habillés, que de belles parures, de belles étoles, même les petites filles ont des belles robes et des chaussures à talons ! Les personnes qui fréquentent cette église sont principalement des malgaches aisés. Nous sommes accueillis par une chorale de jeunes accompagnée de djambé, guitare, synthétiseur.  Tout au long de la célébration ils vont animer les chants, donnés du cœur et de la voix pour la prière. Ici on se retrouve plus dans une messe un peu comme chez nous, un peu style « MEJ » ou scoute. L’année prochaine aura lieu à Tuléar les JMJ (journées malgaches de la jeunesse). La messe s’est achevée par un kabary : discours fait par des personnes importantes ; car toute fête commence par un kabary à Madagascar.

 

Le lundi de pâques, la fête continue mais là c’est la « pique-nique party » !! A partir de 10 heures, on voit tous les malgaches à pieds, ou en à vélo, aller à la plage pour pique-niquer en famille, à fond chargé, on paraissait un peu touriste avec seulement notre sac à dos ! Nous sommes donc partis avec des personnes de l’ONG et des bénéficiaires de nos activités à la plage de la Batterie (à 20 minutes en vélo de Tuléar). Et là c’était la folie, trop de monde sur la plage et dans l’eau. On se serait cru un 15 Août au Sables d’Olonnes !!! Trop bien ces parties de rugby, de foot improvisées et puis à fond la baignade. Tous les enfants qui veulent « toucher » le vazaha, jouer avec lui. Et puis l’heure du repas approchant, les enfants sortes de leur panier une grosse gamelle de riz avec des pâtes, et des légumes… un festin. Dans l’après-midi  un pêcheur est revenu avec dans sa pirogue un énorme poisson (un espadon de plus de 2 m de long), tout le monde l’accueille comme un héros. Et c’est reparti pour les rigolades dans l’eau, pour les éclaboussades… Une fête formidable, un moment de bonheur avec les enfants.

 

 

Vous retrouverez 3 photos dans la rubriques « Mada et nous » de cette journée pique-nique party » et les photos du camion de l’ONG dans la rubrique « Notre travail ».

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22 mars 2008 6 22 /03 /mars /2008 09:03

Etre volontaire, s’est aller sur une autre terre, on change de pays, on quitte ses amis, ses relations, sa situation, son confort, tout ce qui nous rend fort. Ouvert à l’autre, on part à la découverte d’autres mœurs, d’autres cœurs. On ouvre son cœur, on cache sa peur, on accueille.


Changement de vie, changement d’attitudes, changement de culture. Rester sois même mais s’adapter et puis toujours aimer. On ne cherche pas à tout comprendre, à tout rendre, on apprend. On apprend à recevoir, à s’émouvoir, à mieux connaître, se connaître.

Autre langue, autres gestes, autres visages. Différence, donner du sens, observer, s’informer, ne pas juger, s’impliquer. Incompréhension, appréhension, interrogations, acculturation. Don et contre don. Et puis parfois c’est la galère, on se perd, dépression, abnégation, moins d’attention. Succession de conditions qui nous paraissent effroyables, abominables, on devient mal aimable. Alors on se pose, on se repose, on se met sur le mode « pause ». On réfléchit… et c’est reparti.

 

         Etre volontaire, à quoi çà sert ?

« Vendredi dernier nous avons inauguré le camion de l’ONG. Pour cette première, le camion est venu chercher au bout de la route goudronnée une classe de l’Ecole des Salines. RDV 14h30. Après avoir essuyé, sur le chemin boueux qui mène à la route, les restes d’un cyclone qui fait des ronds dans le canal du Mozambique, nous sommes arrivés au RDV, trempés guenilles ! Ici tout sèche très vite dès que le soleil apparaît, et sa tombe bien car nous avons un peu attendu notre chauffeur (juste la demi-heure malgache !), certes avec beaucoup d’impatience et d’excitations. Et puis le moment d’explosion de joie est arrivé, que de cris, de chants pour accueillir notre véhicule aux couleurs « flashouille » de l’ONG. Et c’est parti pour le show. Tout le monde assis, klaxon, gyrophare, chansons à tue têtes direction l’ONG pour une séance de cinéma ! Que de rires, de sourires, un bon souvenir pour tous. »



 

         Etre volontaire, ça va le faire !

« Samedi matin, j’ai organisé mes premières élections de parents d’élèves pour l’association de parents (le FAF). Nous avons du en premier lieu voter pour la démission de l’ancien bureau, puis nous avons du élire des nouveaux membres. Quelle organisation ! Après un rappel sur l’importance de la scolarisation des enfants, puis sur l’importance de l’implication des parents dans l’école, j’ai démarré le vote pour la démission de certains membres. L’inspection m’avait conseillé pour cela un vote à main levée. « Qui veut garder M…. comme membre du FAF ? » une, puis deux, puis après quelques regards furtifs de certains, 5 puis 24 mains se lèvent. On compte les mains bien levées, plus celles qui s’ajoutent au fur et à mesure que je compte : 28 personnes « pour ». « Qui ne veut pas garder M… comme membre du FAF ? », même scénario, une, puis deux, puis 23 mains se lèvent. Euh, il y a un petit problème, il n’y a que 34 votants ! Ah ! Quel apprentissage de s’exprimer, de dire devant les autres membres de sa communauté « moi, je… », de s’identifier en tant que personne pensante et agissante. Je décide donc après le vote sur la démission des membres du bureau, de faire un vote secret pour l’élection des nouveaux membres pour que chacun puisse s’exprimer librement sans le regard appuyé de l’autre. Par contre pour chaque personne qui se présentait pour un poste, nous identifions la personne par un signe, car beaucoup des parents d’élèves sont analphabètes. Donc au-delà de voter pour des ronds, des croix et des triangles, les parents ont pu élire selon leur volonté, leurs nouveaux représentants du FAF. Je crois que c’est un bon apprentissage de la démocratie, non ?… »


Et Bonnes Fêtes de Pâques à tous ...

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10 mars 2008 1 10 /03 /mars /2008 12:45
Il y a 3 semaines, un cyclone a touché Madagascar et a occasionné de nombreux dégâts et hélas de nombreux morts.

Appelé Ivan, ce cyclone est entré à Madagascar par une des portes habituelles : l’île Sainte Marie et la région de Toamasina (Tamatave) sur la côte est. Il s’est ensuite dirigé vers Fianarantsao où, heureusement pour le reste de l’île, il s’est essoufflé devenant alors une tempête tropicale, qui est resté sur Madagascar pendant une semaine.

Les dégâts sur tout l’est du pays et sur les hautes terres sont énormes : arbres abattus, inondations, glissements de terrain, rizières inondées alors que les cultures étaient toutes lancées, maisons soufflées ou écroulées, lignes électriques coupées.

Le bilan humain est aussi très lourd. Aux dernières nouvelles, il y aurait eu 66 morts mais de nombreux villages n’avaient pas encore été joints par les secours et ce 10 jours après le passage du cyclone. De nombreux blessés sont aussi a déclarés et beaucoup de personnes se retrouvent sans toit. Des camps ont été ouverts et sont hélas débordés par la situation, des épidémies commencent à apparaître, ce qui pourrait alourdir encore le bilan humain.

L’aide internationale arrive à travers des dons financiers et un peu de matériels mais elle arrivera hélas avec un énorme délai sur le terrain. Pour en savoir plus : http://www.rfi.fr/actufr/articles/099/article_63436.asp

 

A Tuléar, la pluie a commencé le dimanche après midi, jour ou le cyclone touchait Ste Marie et a duré une semaine. De grosses averses avec du vent ont inondé les rues de la ville et la température a baissé ce qui nous a fait du bien. Cette fois-ci, Tuléar a été épargné même si de nombreuses familles ont eu leur habitation inondée et ont vécu dans l’eau pendant plusieurs jours (mais c’est à chaque fois la même chose dès qu’il pleut à Tuléar).

Diane de son côté a eu un peu plus de mal que d’habitude pour aller à l’école d’Ankalika. La route s’est transformée en piscine et en champ de boue (boue plus que douteuse car mélangeant les rejets des WC du quartier, des eaux sales etc.). Bref, ce fut une rude semaine pour Diane et son vélo !! Xavier de son côté n’a pas été embêté pour ses allers-retours à Mangily, la piste étant faite essentiellement en sable, elle est restée praticable. 

La saison cyclonique n’est pas encore finie, elle peut durer jusqu’en avril, donc à suivre surtout qu’en ce moment même il y en a un qui descend le canal du Mozambique …

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16 février 2008 6 16 /02 /février /2008 09:14
Dans le sud ouest de Madagascar, il y a beaucoup de soleil, ça on vous l’a déjà dit. Il paraît qu’il y a autant d’heures d’ensoleillement ici que dans le Sahara. C’est donc une véritable source d’énergie renouvelable.

Plusieurs ONG travaillent à développer à Madagascar des moyens d’utiliser cette énergie : eau chaude solaire, production d’électricité mais aussi cuisiner à l’énergie solaire. Si si !!

 

A Tuléar, l’ONG suisso-malgache ADES fabrique des fours solaires de 2 types : en forme de parabole qui permet de faire chauffer une marmite et un autre four en forme de caisson qui permet de faire chauffer marmites, plats, etc.

Cette ONG fait de la sensibilisation dans la région de Tuléar afin que la population améliore leur système de cuisson au bois ou au charbon (four amélioré, gestion de la cuisine,…) et pour les personnes volontaires de passer au four solaire. Cette seconde étape ne fonctionne pas trop, car c’est un changement radical dans la façon d’aborder la fabrication du repas, ce qui est vitale et cela à un coût : 60 000 ariary le four en forme de caisson (soit 24 euros).

 

L’ONG Bel Avenir travaille en partenariat avec ADES et a donc pu récupérer plusieurs fours solaires afin de faire des démonstrations et des ateliers pédagogiques (comme au centre éducatif et environnemental par exemple).


Nous avons réussi à avoir un four solaire en forme de caisson pour mettre chez nous (il était en stock à l’ONG depuis plusieurs mois). Nous pouvons donc enfin nous lancer à faire de la cuisine un peu plus améliorer. Le premier plat fut … un gâteau : un excellent cake à la vanille !!!

Le four une fois exposé au soleil et bien orienté monte en 1/2h à 120°C, à partir de là, une fois le moule à cake mis dedans, il faut attendre 2h à 2h30 et hop !! C’est cuit.

Nous avons un livre de recette spécial four solaire. Nous allons donc pouvoir nous lancer dans de nouveaux plats salés et sucrés et nous régaler !!

N’hésitez pas à venir dîner chez nous…

 

Ps : Vous pouvez voir les 2 modèles de four solaire et notre beau gâteau en photo.

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12 février 2008 2 12 /02 /février /2008 16:01

En ce mois de février que trouvons nous sur les marchés de Tuléar comme fruits : et bien des bananes (ok, il y en a toute l’année), les ananas sont réapparus après une pause aux mois de novembre et décembre, les prunes viennent de disparaître, elles étaient sur les étalages depuis fin décembre, les pommes, les poires et le raisin viennent de débarquer, jusqu’à quand on ne sait pas ?? Les pêches aussi ont fait leur apparition, il y des fruits de la passion appelé aussi grenadelles, des papayes, les mangues quant à elles ont disparu depuis fin décembre tout comme les litchis qui nous ont régalés en novembre et décembre.

 

Bref, on ne manque pas de fruits !! La plupart viennent des hautes terres : Fianarantsao, Antsirabe et la région d’Antananarivo. Les litchis eux venaient de la côte est.

 

Quant aux légumes, cela ne manque pas non plus : pommes de terre, choux, haricots verts, tomates, concombre, chou-fleur, pois du cap, carottes, courgettes, aubergines, melons, pastèques, salades, …

Là aussi la totalité de ces légumes viennent des hautes terres. Ici dans le sud, pousse les pois du cap, le manioc, le maïs, les patates douces (ce n’est plus la saison).

 

Alors nous on perd nos repères liés aux saisons dont nous avions l’habitude en France et c’est vrai que manger un ananas le midi et des pommes le soir, c’est pas banal !!

 

Avec tout ça, nous pouvons manger varié et équilibré (5 fruits ou légumes par jour !!). Je dis « nous » car la plupart des malgaches ne peuvent pas acheter de telles denrées alimentaires et ont par conséquences des repas qui se ressemblent : riz + brèdes (feuilles de manioc ou de patates douces) et pas de dessert. Les carences alimentaires ne sont pas rares, hélas.

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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 16:12
On nous dit « surtout on veux du concret dans vos articles… ».
 
Du concret, c’est savoir ce que l’on vit ici, comment on le vit ? Comment exprimer ce que l’on vit ici, sans oublier des choses, sans trop interpréter à notre manière, sans trop généraliser, sans trahir notre regard, notre coeur et surtout sans trahir les gens d’ici. Poser les mots sur ce que l’on vit est parfois difficile, tout semble si différent, et si proche de nous, on s’adapte, on s’imprègne.
 
Ma mission à l’école est un formidable projet. Un projet grandiose pour les enfants : éviter les pires formes de travail des enfants par la scolarisation de chaque enfant du quartier. L’école d’Ankalika n’est pas gratuite. Les parents d’élèves doivent payer par mois un écolage de 400 ariary (c’est une somme dérisoire). Normalement cet écolage sert à payer les enseignants. L’ONG a choisi de fixer un faible montant pour que tous les élèves du quartier puissent avoir accès à l’éducation. Quand aux enseignants, ils son payé par l’ONG et non par cet écolage (sinon ils auraient un faible revenu). Mais parfois, pour certaines familles l’écolage reste cher.
 En ce moment des enquêtes sociales sur les parents d’élèves de mon quartier ont commencées. Ce sont 2 volontaires assistantes sociales (elles viennent d’avoir leur diplôme et font une pause avant de bosser en France, elles sont ici pour 4 mois) qui s’en occupent avec un stagiaire malgache qui fait ses études sur Tana dans le social. Je supervise la chose…Le premier bilan est fort intéressant. Nous avons re-scolarisé 2 élèves qui ne venaient pas depuis novembre car la mère n’avait pas les moyens de payer l’écolage (une pauvreté affligeante : même pas un bol de riz par jour ! Une maigreur des enfants et de la maman affolante !) On va s’arranger en faisant un système de parrainage pour l’écolage (parrainage proposé par des malgaches un peu plus riche : quel plaisir la solidarité) et puis les enfants iront manger dans la cantine sociale de l’ONG la plus proche du quartier (repas gratuit avec complément alimentaire). D’autres familles ont plus de mal à gérer leur budget, et ils ne mettent pas de côté pour l’écolage (pourtant ce sont des familles qui ont les moyens, donc là, on re-sensibilise sur l’importance de scolariser les enfants + un travail sur la gestion de budget). Encore d’autres espèrent que l’on ne va pas voir qu’ils n’ont pas payé, puis ils attendent que l’on paye pour eux !!! (car on est une ONG avec des vazaha, donc avec de l’argent !). Le but de comprendre comment vivent les enfants c’est que l’on peu mieux nous adapter à eux, et donc adapter nos enseignements. 

Un projet de formation pour les enseignants fort intéressant. A l’école nous avons la chance d’avoir récupéré des manuels scolaires malgaches. Ils sont très bien fait, mon but est plus d’apprendre aux enseignants et donc aux élèves à se servir de ces manuels scolaires. Les enseignants d’Ankalika sont supers. Ils sont motivés, heureux d’être enseignants, ils aiment leur métier, et sont avides d’apprendre. Alors on discute, on échange sur les pratiques pédagogiques qui seraient les plus adaptées dans telle ou telle situation. C’est un long projet, chacun apporte sa pierre pour construire notre école ! J’essaye de faire ressortir chez chacun de mes enseignants ce qu’ils savent faire de mieux. On va installer dans chaque classe une petite bibliothèque. En ce moment avec une autre volontaire de l’ONG on fait une formation sur la sensibilisation à l’environnement en lien avec les arts plastiques… 

Ma mission au centre environnemental est un magnifique projet (là, c’est Xavier qui a pris la plume) : Un projet d’accueil, d’ouverture et d’intégration. 
J’ai accueilli cette semaine 50 enfants et adolescents du centre Akany Fanantenana de Tuléar. Ce centre, géré par une congrégation de Sœurs, accueille des jeunes handicapés moteur et physique afin de leur donner la chance d’aller à l’école et de recevoir les soins appropriés. C’est donc 50 élèves avec une joie de vie énorme, un sourire extraordinaire malgré leur handicap et la société qui a tendance à les rejeter, qui sont venus donner vie au centre éducatif et environnemental pendant 4 jours. Les animateurs ont su adapter les activités et nous avons pu faire découvrir à ces enfants des éléments nouveaux pour eux : se baigner à la mer, voir des tortues etc. Qu’elle est ma place dans tout ça ? Faire en sorte que le centre fonctionne au mieux. M’adapter aux réalité du pays : (on n’a pas de fauteuil roulant pour un jeune handicapé que l’on veux emmener coûte que coûte à la plage qui est à 15 minutes à pied sur un chemin de sable, que cela ne tienne, on a trouvé une charrette à zébu pour l’emmener et la fois d’après un vélo !!). Amener un cadre au projet ce qui demande d’abord d’échanger sur nos façons de travailler, former les animateurs (la semaine dernière : comment se servir de la pharmacie du centre et cette semaine leçon de natation). Avec bien entendu la gestion de tout les imprévus : absence d’une cuisinière dont le père est décédé la veille du départ de la classe verte, retard du taxi-brousse qui doit emmener les enfants (1h30 de retard, c’est normal … pas d’affolement !!). 
Chaque classe verte est différente et voit l’organisation s’affiner, le centre se développer : et oui, nous sommes encore dans la phase des finitions des travaux. Vernir le mobilier, planter des arbres, installer un compost, … est le lot des volontaires de court séjour qui viennent donner un coup de main à l’ONG pour une, deux, six semaines. 

Ce sont des projets d’ouverture, de réflexions et d’enrichissement personnel pour nous. Chaque jour nous offre son lot de surprises. Chaque rencontre, chaque partage est toujours riche d’apprentissage. La patience, la diplomatie, l’échange, la remise en cause, la confiance, la relation à l’autre … nous apprenons.
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14 janvier 2008 1 14 /01 /janvier /2008 14:51

Après avoir fait la fête de noël, l’après midi du samedi 22 décembre, avec le personnel de l’ONG, nous sommes partis le dimanche matin en taxi-brousse pour rejoindre Fianarantsao à quelques 530 kms en direction de Tana sur la RN7. Voyage sans aucun problème en compagnie d’Elodie qui nous a rejoint à Sakaraha. Notre arrivée à Fianarantsao se fit sous un déluge, nous qui n’avons pas vue la pluie depuis longtemps, nous sommes servis !! François, volontaire de la DCC à Fianarantsao, est heureusement venu nous chercher avec une 4L, nous arrivons donc presque sec dans la demeure qui va nous accueillir quelques jours.

La journée du 24 décembre se déroulera entre les courses et la préparation du repas de noël. Les poulets sont achetés vivants et il nous faudra les tuer, puis les plumer etc., afin de pouvoir les savourer, ce fut une 1ère pour nous !!

Le soir, nous avons assisté à la veillée de noël en français avec les autres amis volontaires qui nous ont rejoint en cours de journée : Estelle, Vincent et avec ceux de Fianarantsao : Anne, Bénédicte, Charles et Amélie et leurs enfants. C’est chez ces derniers qui nous avons réveillonné autour d’un succulent repas mêlant gastronomie française et malgache (foie gras du Gers, Saumur Champigny, mousse au chocolat, …). Nous rentrons tardivement avec chacun un petit cadeau que nous nous sommes échangé.

La matinée du 25 se passera tranquillement, mais nous n’avons pas traîné non plus car nous étions attendu à Sahambavy, un village à 25 km de Fianarantsao, pour ce que nous pensions un pique-nique de noël. Nous sommes donc arrivé en tenue décontractée au Lac Hôtel où … nous attendait un grand buffet avec une trentaine de personnes endimanchées !!

Nous nous sommes donc régalés et avons pu faire la connaissance de certaines personnes de la communauté française de Fianarantsao. Une petite balade en fin d’après midi dans les plantations de thé, la spécialité de Sahambavy, en fin d’après midi nous fit le plus grand bien et nous purent ainsi découvrir le magnifique paysage de la région.

Après une journée de repos à Fianarantsao, nous nous levons tôt en ce jeudi 27 décembre pour nous rendre avec Elodie, qui passera ses vacances avec nous, à la gare ferroviaire pour normalement prendre le train en direction de Manakara (la seule ligne de train du pays prenant des voyageurs). Mais le départ prévu à 7h est annoncé à midi, nous ferions donc une partie du trajet de nuit alors que les paysages sont magnifiques tout au long de la descente vers la mer (Fianarantsao est à 1 200 m d’altitude). Nous décidons donc de changer de programme et de rejoindre Estelle à la gare de taxi-brousse afin d’aller à Mananjary avec elle. Mananjary est aussi située sur la côte Est mais plus au nord de Manakara. Un voyage de 6 – 7h sans encombre mais tassé à 30 dans le véhicule nous fera débarqué en milieu d’après-midi dans cette ville située sur le canal des Pangalanes, face à l’océan Indien avec ses vagues et les alizés chargés de pluie.

Après une journée de visite de la ville et de ses plages minées (ce sont les toilettes publiques !! comme beaucoup de plages à Madagascar), nous partons samedi matin pour une journée de pirogue sur le canal des Pangalanes. Après une dizaine de kilomètres, nous nous arrêtons pour pique-niquer au bord d’une lagune. Afin d’essayer d’éviter le pluie qui arrive nous ne traînons pas après le déjeuner et rentrons sur Mananjary. Hélas, la pluie nous rattrape et même le parapluie que nous nous sommes acheté n’y fera rien, nous rentrerons trempés jusqu’aux os à notre hôtel, après quelques petites frayeurs dû aux vagues créées par les rafales de vent qui viendront remplir le fond de la pirogue (écoper, il n’y a plus que ça à faire dans ces cas là !!).

Le lendemain nous prenons le taxi brousse en début de matinée pour aller à Manakara, Estelle reste à Mananjary pour y passer le réveillon. Nous arrivons donc tous les 3 en début d’après midi après un voyage sans encombre de 5h. Nous nous installons dans un hôtel du centre-ville. Xavier part à la recherche d’un piroguier pour organiser une nouvelle journée sur le canal des Pangalanes.

Nous partons donc en cette dernière journée de l’année 2007, au petit matin pour une journée de découverte le long du canal, ou plutôt ici, le long de la rivière Manakara. Le pique-nique du midi est un réel délice et le romazava aux crevettes ainsi que le thon grillé resteront gravés dans notre mémoire gustative !!

Nous rentrons en fin d’après midi et passerons le réveillon de la nouvelle année entre un p’tit resto et une boîte de nuit. Et oui, il faut bien fêter cela !!

Comme la plupart d’entre vous, nous passerons la matinée du 1er janvier à flâner au lit, pour une fois !! L’après midi s’écoulera doucement avec une balade sur le front de mer comme le fera une grande partie des habitants de Manakara.

Le mercredi 2 janvier, nous sommes à la gare ferroviaire à 6h du matin, cette fois-ci, hors de question que le train ne soit pas au rendez-vous. A 7h01, le train s’élance pour Fianarantsao que nous atteindrons 12h30 plus tard. Les 170 kilomètres défileront tout au long de la journée avec son lot de gares (17) où nous découvrirons à chaque fois une spécialité culinaire différente (beignets aux crevettes, litchis, bananes, sambos, écrevisses, saucisses,…). Les paysages que nous admirons sont magnifiques. C’est donc dans la nuit que nous parcourons les derniers kilomètres.

Le lendemain nous passerons l’après midi dans une ferme des environs de Fianarantsao tenue par un vazaha qui produit du fromage. C’est l’occasion pour nous d’échanger avec lui sur l’agriculture et son développement ici à Madagascar. Elodie nous a quitté pour rentrer à Sakaraha en taxi-brousse. Nous passerons l’après-midi tous les deux dans un cadre magnifique : rizière en terrasse, colline verdoyante, …

Le vendredi, dernier jour de notre périple, nous allons au Parc naturel de Ranomafana (= eau chaude en malgache). Après une balade de 3h dans la forêt primaire et secondaire (sympa les sangsues !!) à admirer plusieurs espèces de lémuriens, papillons, ... nous nous relaxerons dans la piscine d’eau chaude naturelle. Un régal !!

La soirée se déroulera entre volontaire : François et Anne rentrés de vacances, Charles-Henri et Yves autour d’une bonne table.

La journée du samedi se passera à bord d’un taxi-brousse, et oui, il faut bien revenir à Tuléar où nous reprenons le travail lundi 7 janvier avec programme bien chargé.

A notre arrivée à Tuléar, nous sommes accueillis par des trombes d’eau, les rues sont inondés, la plupart des quartiers sont noyés sous 50 cm d’eau … La 1ère tempête tropicale de la saison arrose la ville depuis 3 jours. Mais dès le dimanche les rayons de soleil sont là. La ville mettra plusieurs jours à sécher et certains quartiers resteront sous l’eau pendant 3 ou 4 jours.

 

Vous pourrez bientôt voir quelques photos de nos vacances dans un nouveau répertoire photo.

 

Et pour clore ce message, on vous souhaite une bonne et heureuse année 2008 !!!

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21 décembre 2007 5 21 /12 /décembre /2007 06:40

Nos semaines sont toujours aussi occupées en cette fin d’année 2007 (qui est passée fort vite pour nous !!) et nos derniers WE l’ont été encore plus.

Il y a 2 semaines nous sommes partis samedi et dimanche à Sakaraha pour passer le WE chez Elodie, une volontaire DCC. Elle est professeur au collège des Sœurs dans cette petite ville du « Far West » malgache. Et oui, c’est en plein dans la région où la fièvre du saphir sévit et nous avons décidé d’aller voir de nous même ce qu’il en était.

Nous avons logé chez les Sœurs de Ste Thérèse, l’accueil fut très chaleureux et nous fûmes gâtés par l’excellente cuisine. Au programme : balade en vélo aux alentours de Sakaraha avec le professeur de malgache d’Elodie comme guide. 3h de vélo en brousse sur des pistes en terre ou en sable c’est un peu fatiguant mais nous avons vu beaucoup de choses intéressantes. Le paysage ainsi que la flore est différente qu’à Tuléar. De plus, étant dans les terres et à 150 m d’altitude, il fait plus frais et c’est plus respirable qu’à Tuléar où le thermomètre continue de grimper (la pluie est toujours aux abonnées absentes sur Tuléar et Mangily).

Le dimanche nous sommes partis en tournée avec 2 sœurs dans un village en brousse, à Antsohamadiro. C’est là que l’ONG Bel Avenir construit actuellement une école primaire afin que les enfants qui travaillent dans les mines de saphir puissent aller à l’école et donc ne plus travailler durement. Sur le chantier nous avons pu voir Camille, qui est chef de chantier et lui aussi, envoyé par la DCC. Nous avons assisté à la messe en malgache dans la petite église du village (une case de bois et de tôle), autant dire que nous n’avons pas tout suivi !!

 

Le WE dernier, nous sommes partis du vendredi au dimanche  (et oui, nous avons posé notre 1er jour de congés !!) à Anakao avec Floriane et Laurent, eux aussi volontaires DCC, mais à Edjeda, un village en brousse à 7h de route de Tuléar à la saison sèche, autant dire 15h en ce moment !!

Anakao se situe à une vingtaine de kilomètres au sud de Tuléar, en bord de mer. Le moyen le plus rapide pour y aller : le bateau. Nous voici donc embarqué dans une pirogue à moteur à 7h du matin vendredi et 2h après : arrivée sur la grande plage de sable blanc d’Anakao. Nous connaissions la réputation de « Paradis » de ce village et nous la confirmons !!

Après avoir passé la matinée à la plage et à profiter de l’eau, qui doit être à 30-32°C (cela ne rafraîchis même pas !!), nous sommes partis l’après midi avec un des Pères qui nous héberge (vive le réseau de la DCC) en brousse visiter des villages éloignés. Belle visite hors des sentiers battus du tourisme. Cela fait du bien.

Le dimanche, départ à 7h30 en pirogue à voile cette fois si pour Nosy ve, une île à 1h de rame (et oui, il n’y a pas de vent ce matin) en face d’Anakao. Sur cette île où personne n’habite nichent de nombreux oiseaux (il y a même une réserve pour les protéger). Nous avons emmené nos masques et tubas et nous ne fûmes pas déçus : que de poissons, étoiles de mer, corails,… nous passons donc la matinée sous l’eau translucide. Un vrai paysage de carte postale … et à la sortie un vrai bronzage, enfin, un peu rouge pour certains !!

Le midi, nos piroguiers nous ont préparé du poisson frit et c’est avec grand appétit que nous savourons ce plat avec du riz sauce comme il se doit ici.

Cette pause de 3 jours nous a fait un bien fou car la fatigue accumulée se faisant ressentir de plus en plus.

 

Nous renchaînons donc pour notre dernière semaine de travail avant les vacances de Noël. Noël, vous avez dit Noël ?? Cela nous déconcerte totalement que ce soit Noël : il fait beau, chaud, il n’y a pas de déco dans les rues, bon d’accord depuis une semaine les chants de noël bien de chez nous envahissent les ondes des radios, il y a des sapins de noël en plastique à vendre au marché mais bon, on n’est pas dans l’ambiance habituelle.

 

Pendant ces vacances nous partons presque 15 jours. Première étape : Fianarantsao où nous allons fêter noël avec les amis volontaires DCC, puis nous prendrons le train pour Manakara sur la côte est. Mais bon on vous racontera notre périple l’année prochaine.

 

Alors avant de se quitter, on vous souhaite un JOYEUX NOEL à tous. On pensera bien à vous.

Bonnes fêtes de fin d’année !!!

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